L’approche DPA dans ma pratique

Il a été très difficile pour moi de mettre en mots tous les questionnements qui m’habitent encore sur ma pratique, mon appropriation du DPA… En fait, j’aimerais pouvoir vous dire que je suis devenue  » une personne ressource » en DPA mais je ne le sais pas.

J’ai encore besoin de m’approprier l’approche petit à petit dans mon quotidien professionnel et personnel.

Qu’est-ce-qui est important pour moi aujourd’hui? Pour reprendre ces termes personnellement.

Ce qui est primordial c’est que cette formation et cette approche ont bousculé ma posture professionnelle et mes pratiques. Dès la 1ère session de 2 jours il y a eu une remise en question de mon positionnement professionnel. J’ai toujours eu des valeurs professionnelles et personnelles basées sur le respect de la personne que je pensais accompagner vers l’autonomie (à noter l’utilisation du terme autonomie plutôt qu’autonomisation!). Je pensais respecter ses choix. Or, j’ai pris conscience que je me positionnais en sauveur, en expert oubliant ainsi que ce sont les personnes que nous rencontrons qui ont les solutions aux problèmes qu’elles rencontrent. Ce questionnement sur ma pratique n’est pas nouveau, j’ai pu l’avoir notamment en travaillant dans l’action collective, en constatant que je me positionnais alors dans une relation d’échanges, d’interactions, d’apports de chacun, une relation « plus proche »; mais il a été mis en exergue par cette formation notamment dans la relation individuelle.

Cette prise de conscience a été compliquée dans le sens où l’on se sent bousculé, chahuté dans ses pratiques et qu’il est nécessaire de redonner un sens à notre travail.

Me suis-je approprier la démarche DPA? Je ne le sais pas encore. Cet art de poser les questions, qui semble inné pour les professionnelles qui nous ont formés, l’ais-je acquis? Ce que je peux dire c’est qu’il est nécessaire de l’exercer régulièrement pour pouvoir travailler différemment. La démarche s’appuyant sur le modèle en quatre axes n’est pas encore un automatisme je pense.

La suite de ce texte est accessible uniquement aux adhérents avec un mot de passe

Florence ETESSE