Ecrit par Claire Jouffray

 ou comment aider des étudiants à trouver de la marge de manœuvre dans un contexte contraint ……

Le contexte

Grande effervescence dans la promo de 2ème année suite à la double certification qui leur a été imposée : ils ont choisi l’année dernière d’entrer dans une formation professionalisante et découvrent que pendant la 2ème et la 3ème année leur formation sera couplée avec la licence AES. Ils viennent d’avoir de gros volumes d’heures d’enseignements universitaires.. Ils ont d’abord subi, ont rouspété puis dix d’entre eux ont décidé de ne pas aller en cours à la fac mais de rester au centre de formation pour travailler ce qui leur pose problème. En a découlé une lettre de ré interpellation du DRASS qu’ils ont envoyée directement, avec copie au directeur du centre de formation et aux responsables de la filière. Une rencontre a eu lieu le même jour avec le directeur qui leur a reproché de ne pas s’être adressé directement à lui. Ils en sont venus à s’excuser et sont mal à l’aise avec cette posture …

Un groupe de pilotage a été proposé par la direction avec trois places pour les étudiants. Ils ont argumenté leur demande d’être cinq. Ils ont intercepté le directeur régional des affaires sanitaires et sociales (qui était sur place pour une réunion). Celui-ci leur a confirmé que, de son point de vue, cette réforme avait été trop précipitée.

Quatre jours plus tard, lors de la première séquence «·analyse du trajet de formation·» avec les sept étudiants de mon groupe, tout vient en vrac. Ils sont dans la plainte.

Deux attitudes du formateur face aux étudiants·sont possibles·:

• s’engager à faire remonter certaines de leurs demandes ou remarques. Et on pourrait penser que c’est déjà mieux que de se contenter d’entendre leur plainte.

• ou bien …

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